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La fleur de frangipanier

Parmi les nombreux arbres du jardin de Keur Camape, notre villa à louer, il en est un plus surprenant que les autres : le frangipanier. Avant la floraison en mai, son tronc et ses rares branches épaisses et rugueuses dénuées de feuilles n’attirent guère le regard. Mais dès que les fleurs éclosent, c’est un ravissement qui donne envie d’en savoir davantage sur ce curieux végétal.



La fleur de frangipanier a une symbolique tellement forte chez les indous et les bouddhistes qu’on la surnomme en Asie « fleur des temples ». En réalité, cet arbre -dont le nom initial est Plumeria en hommage au botaniste français Charles Plumier- est originaire des zones tropicales d’Amérique. Mais il s’est parfaitement acclimaté en Asie comme en Afrique sub saharienne où il a été introduit sous le régime colonial au XXème siècle et où il côtoie fréquemment les bougainvilliers.


En milieu naturel, le frangipanier peut atteindre 8 mètres à 10 mètres de haut. Celui de Camapé n’en est pas encore là.


La fleur mesure 5 cm de diamètre et compte cinq lobes larges qui s'épanouissent en bouquets ou en panicules terminaux, sur les tiges n'ayant pas encore de feuilles. Une sève laiteuse s'échappe des rameaux lorsqu'on les coupe : attention, elle est toxique et provoquera des troubles digestifs en cas d'ingestion. Par contre, les fleurs sont utilisées en pâtisserie. Ce sont aussi les fleurs de frangipanier qui servent en Polynésie à fabriquer les «lei», ces couronnes de fleurs qu’on remet aux visiteurs de marque.


Les Polynésiennes placent aussi cette fleur de frangipanier sur l’oreille : si c’est sur l’oreille gauche, la dame est déjà en couple. Mais si c’est sur l’oreille droite, on dit qu’il s’agit d’une marque de disponibilité pour commencer à nouer une nouvelle relation…

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